OIT – Retour sur 100 ans d’expérience en santé et sécurité au travail

En amont de la journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail prévue le 28 avril 2019, l’Organisation Internationale du Travail (OIT), constituée en 1919, publie un rapport offrant un bilan des résultats obtenus dans ce domaine par l’OIT au cours des 100 dernières années. 

 

Le rapport souligne des défis grandissants : les risques psychosociaux, le stress lié au travail et les maladies non transmissibles, notamment les maladies circulatoires et respiratoires, ainsi que les cancers.

 

En ce qui concerne le futur, le rapport dégage quatre axes d’évolutions qui constituent autant de risques potentiels que de possibilités d’amélioration :

- Les évolutions liées à la technologie comme les nanoparticules, la numérisation ou encore la robotique qui peuvent notamment présenter des risques pour la santé mentale ou pour la santé physique.

 

• Les évolutions démographiques ensuite, avec la problématique particulière des jeunes travailleurs qui restent, plus que les autres, exposés aux risques de blessures professionnelles, mais aussi celle des femmes qui occupent souvent des emplois atypiques et/ou exposés aux risque de Troubles Musculo-squelettiques (TMS). Pour des informations sur ces risques particuliers, voir cette page.

 

• « Le développement et le changement climatique augmentent les risques d’exposition à la pollution atmosphérique, au stress thermique, aux maladies émergentes ; les brusques modifications de la météo et des températures peuvent entraîner des pertes d’emploi ».

 

• Enfin, la flexibilité toujours plus grande du marché du travail qui augmente l’exposition aux risques psychosociaux, par une augmentation des facteurs de risques organisationnels (intensité et temps de travail, conciliation vie privée et vie professionnelle, travail en horaires atypiques, etc.). 

 

• « Face à ces défis, cette étude propose aux décideurs politiques et aux autres parties prenantes de se concentrer sur six domaines. Parmi eux, les travaux sur l’anticipation des nouveaux risques SST émergents, l’adoption d’une approche pluridisciplinaire et le renforcement des liens avec les travaux sur la santé publique. Il est aussi nécessaire de mieux faire comprendre au public les questions de SST. Enfin, il convient de renforcer les normes internationales du travail et les législations nationales, ce qui requiert le renforcement de la coopération entre gouvernements, travailleurs et employeurs ».

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